Pars vite et reviens tard
Ce sont des signes étranges, tracés à la peinture noire sur des portes d'appartements, dans des immeubles situés d'un bout à l'autre de Paris. Une sorte de grand 4 inversé, munie de deux barres sur la branche basse. En dessous, trois lettres : CTL. À première vue, on pourrait croire à l'oeuvre d'un tagueur. Le commissaire Adamsberg, lui, y décèle une menace sourde, un relent maléfique. De son côté, Joss Le Guern, le Crieur de la place Edgar Quinet, se demande qui glisse dans sa boîte à messages d'incompréhensibles annonces accompagnées d'un paiement bien au-dessus du tarif. Un plaisantin ou un cinglé ? Certains textes sont en latin, d'autres semblent copiés dans des ouvrages vieux de plusieurs siècles. Mais tous prédisent le retour d'un fléau venu du fond des âges.
Début un peu long, mais une fois les premières pages passées on ne peut plus lâcher ce roman. On s'attache rapidement à ce crieur breton, on s'imagine rapidement la scène dans notre tête... Chaque personnage est attachant, il n'y a pas de super héros, chacun a des failles, des défauts... est humain, quoi. Et la grand-mère... un sacré numéro !
Et Fred Vargas est une historienne, et dans ce livre, les évènements du passé dont elle parle sont vrais, ce n'est pas que du roman...
Donc à découvrir pour ceux qui ne connaissent pas encore le talent de Fred Vargas...